Mario Gerth nous étonne par sa passion inconditionnelle pour les voyages et la photographie. Originaire d’Allemagne, Mario a déjà voyagé dans plus de 70 pays et raconte que sa passion ne cesse de grandir à chaque tentative. Son discours est très humble déclarant qu’il est un invité pour la beauté gracieuse de ce monde et croit fermement s’inspirer de la vie quotidienne, de la nature, etc.
Dans cette courte interview, nous ressentons la perspicacité de ce merveilleux photographe envers l’humanité, sa passion pour le voyage et l’aventure, sa découverte de la photographie et de soi. Ces photographies nous révèlent son amour pour l’Afrique, les gens là-bas, leur vie quotidienne, et surtout leur vie désuète mais étonnante. À Mari Gerth.. 
Quelques mots sur vous ?
Mario Gerth est un photographe documentaire, photojournaliste, banquier, auteur et cycliste allemand et quelqu’un qui est estimé par ses pairs pour avoir la liberté. Il avait voyagé dans plus de 77 pays sur les 5 continents pour poursuivre sa passion. Il a été témoin de la guerre civile, de la pauvreté, de la dictature et de la violence. Mais le plus souvent, il était invité dans un monde caractérisé par sa beauté gracieuse. Pour dépeindre la nature, les gens et leur vie, Gerth a parcouru des centaines de kilomètres à pied, en bateau et en jeep, dans les quatre directions, parfois seul et d’autres fois en compagnie d’amis à la recherche de tout ce qui concerne l’Afrique et l’humanité.
Sa photographie est un hommage à l’Afrique et l’aboutissement de sa passion, dépeignant un monde gracieux où la dignité et l’élégance naturelles sont gravées sur les visages des peuples africains, de l’orgueil archaïque aux yeux des vieillards et des jeunes enfants, à l’harmonie divine dans les vallées de dunes de sable et à l’existence amère au bord du monde.
Pourriez-vous décrire votre amour pour l’Afrique et comment cela s’est-il passé?
C’était en 2004 quand je suis parti pour un voyage à vélo de 4 ans, me faisant une fois le tour du monde. La partie la plus intime a été les 18 mois d’Afrique à vélo du Cap au Caire. J’ai été perdu une fois dans le désert du Sahara, j’ai été retrouvé mon nomade nubien et sauvé. Depuis, je suis tombé amoureux de la philosophie nomade, j’ai terminé mon voyage à vélo après 40.000 km et j’ai commencé un nouveau projet nommé, Portaiting les dernières tribus africaines. Le moins que l’on puisse dire, étant en Afrique, je me sens chez moi.
Comment décririez-vous votre style de photographie?
De 2008 à 2013, j’ai parcouru le continent pour photographier la dernière tribu africaine. Le style de portrait était vraiment classique, lumière naturelle, portraits de scène statiques. Lentement, j’ai aussi commencé à faire du documentaire. Je m’oriente de plus en plus vers le paysage et la photographie des tribus africaines dans leur propre environnement, comme mon dernier grand projet, le voyage biblique. Si je dois comparer mon style, je peux dire que mon grand idéal est Salgado.
Votre équipement ?
Canon Eos 5D II, 17-40 F4 / 28-105 F4 IS, 50 mm 1,4, 85 mm 1,8 et 100-400 F4 – tous des objectifs canon. J’adore le 28-105 – faire 90% du travail avec. Pour la photographie de rue mon Fuji Finepix X 100.
Votre Inspiration ?
La nature est une source d’inspiration pour moi ainsi que pour l’âme des personnes que je rencontre et qui me pousse à faire un portrait. La vie quotidienne est aussi une source d’inspiration pour moi. Parmi ces sources, la nature, la vie, les gens, je trouve beaucoup d’histoires à raconter à travers les images que je photographie. Plus que partout où je trouve ces sources très claires et pures en Afrique – c’est pour cette raison même que j’aime y être, ce qui me fait me découvrir sur ce merveilleux continent.
Votre plus grande réussite jusqu’à présent + 1 chose que vous avez apprise grâce à la photographie?
Pour moi, l’Appareil photo lui-même est la plus grande réussite, Car cet outil me permet de penser où et quoi photographier, me propulse dans la nature. Cela me donne de la créativité, découvrir cet outil pour moi est une grande réussite dans ma vie. Ce que j’ai appris ou développé, c’est de voir l’harmonie dans la nature et dans l’âme des gens.
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